Montréal, le mercredi 10 février 2021._ Le Sommet socio-économique pour le développement des jeunes des communautés noires (SdesJ) accueille positivement la décision du gouvernement d’enquêter sur l’arrestation et l’inculpation de Mamadi III Fara Camara, faussement accusé d’avoir désarmé et tiré sur un agent du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM). «Il est nécessaire que M. Camara, ses proches et l’ensemble de la société québécoise sachent ce qui s’est réellement passé. Toutes les questions doivent être débattues pour éviter qu’une telle injustice se reproduise. Nous accueillons avec espoir la décision du premier ministre», a déclaré Édouard Staco, président du SdesJ.

Cette décision rejoint la demande formulée par le Sommet dans un communiqué publié le 4 février dernier dans lequel l’organisme réclamait une enquête indépendante autour des circonstances troublantes entourant le déroulement des événements de l’affaire Camara. «L’annonce d’aujourd’hui est un pas important vers le maintien de la confiance entre la population et les institutions québécoises. Une confiance minée par ces types d’événements», a soutenu M. Staco.

En décembre dernier, le Sommet avait réuni, lors des conversations québécoises, plus de 200 décideurs, acteurs et intervenants pour aborder plusieurs enjeux notamment le profilage. «Nous sommes prêts à partager les recommandations des experts quant aux actions à mettre en œuvre pour endiguer ce phénomène», a conclu M. Staco.