Chaque année, le Sommet Jeunes Afro souligne les projets porteurs mis de l’avant par ses organismes membres. En 2023, trois projets ont été désignés gagnants du concours “Initiatives porteuses”. Il s’agit notamment du Projet gars de la Maison d’Haïti, du programme Option Protection du BCHM et le concours scolaire Olympes de la Parole Canada. 

Les « initiatives porteuses » soulignent tous les projets contribuant au développement social, culturel et économique des jeunes des communautés noires, conçues et exécutées par l’un des membres du Sommet Jeunes Afro et qui se distinguent par son côté novateur, prometteur et inspirant. Il s’agit d’une initiative susceptible de propulser l’organisme dans le futur. 

Une mention spéciale a été remise au projet “Art pour tous” de la Compagnie Théâtre créole. Ce projet permet de rejoindre les familles à faibles revenus qui ne peuvent se permettre de payer des billets de spectacles de théâtre toute l’année. 

Concours Olympe du Canada 

Cette initiative vise à promouvoir l’apprentissage de la citoyenneté mondiale en offrant un espace sécuritaire de débat. Des élèves du secondaire portent une réflexion critique sur les inégalités entre les genres, et leurs impacts sur l’autonomisation des filles. Encadrées par leur école respective, les participantes utilisent la recherche, la pensée critique, la résolution de problème et le travail d’équipe. 

Projet Gars de la Maison d’Haïti 

À travers ce projet, la Maison d’Haïti accompagne les jeunes garçons (10-17) ans) à (re)définir leur identité masculine en contexte interculturel. Axé sur une approche d’éducation populaire, le programme consiste à outiller ces derniers pour les aider à confronter les effets négatifs et pervers du phénomène de l’hypersexualisation et de la masculinité toxique. 

Programme Option Protection du BCHM 

Cette initiative consiste à organiser une médiation culturelle dans les sphères de vulnérabilités des communautés ethnoculturelles qui entravent leur insertion sociale. “Le programme Option Protection a été mis sur pied afin d’épauler des familles de la communauté noire de Montréal, dont les enfants sont surreprésentés dans le système institutionnel de la DPJ” LaPresse.